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Le point de vue de Léonce Lebrun
Le" privilège blanc".
Comme je l’ai rappelé précédemment, la France est championne toutes catégories du vocabulaire conduisant à des tensions touchant les minorités ethniques résidant dans ce pays
Il y a eu d’abord le Communautarisme, dont on attend toujours les explications approfondies des Pouvoirs publiques portant sur les communautés visées, et la dangérosité de se rassembler pour défendre leurs intérêts en application des règles définies par la loi du Premier juillet 1901 sur les Associations. |
Puis a fait son apparition le Séparatisme faisant l’objet d’une loi débattue au sein des assemblées institutionnelles, qui s’adresse maladroitement au monde musulman...
...responsable du déficit de tranquillité, dont le Pouvoir s’arroge le droit de s’immiscer dans la fonctionnement des règles du Coran...
...malgré le mécontentement des fidèles de cette Religion, contrairement à la séparation de l’Etat et des Eglises dans un strict respect de la laïcité.
Oui mais le « nouveau monde » s’autorise un comportement anticonstitutionnel sous prétexte de « liberté d’expression » et de défense des fondamentaux de la République.
Mais de qui se moque t-on pour installer l’idée qu’à peine 5 à 10% d’une population est capable de renverser un régime par la force ou la voie des urnes.
Avant des poursuivre nous touchons le cœur du débat avec un régime bourgeois et monarchique menacé de perdre ses privilèges par quel que groupe organisé, maghrébin, africain ou afro descendant
Et nous voilà plongés dans un univers inconnu avec la consécration officielle du concept « privilège blanc »...
...rejoignant l’expression américaine de « suprématie de la race blanche » un exercice périlleux dans sa formulation...
...mais non dénoncé par aucun homme politique de quel que bord.
Alors l’Exécutif peut brandir la menace d’une violence ascendante dans la population de la France de nos jours...
...mais ça ne peut être que des déclarations électoralistes, car il a tout fait pour mettre la pression sur les minorités par son concept anxiogène de « privilège blanc » ...
...qui en tout état de cause est adressé au bénéfice de la population indo- européenne majoritaire dans ce pays.
Car avec le temps passe « les chiens de font pas des chats » et pour comprendre le jeu du groupe français désigné « Génération identitaire » et son fondement, revisitons l’Histoire...
...nous sommes en 1791à Haïti (ex Saint Domingue) colonie française dans la Caraïbe...
...la colère des esclaves monte en puissance, la panique est installée dans le camp des colons français...
...la Convention met un terme à l’Esclavage en 1794 ce qui pousse tous ces possesseurs d’esclaves (Saint Domingue, Guadeloupe, Martinique) à un exode massif en direction des Etas Unis d'Amérique
Ils s’installent dans le sud de ce pays et seront les fervents soutiens, partisans engagés à côté des Confédérés...
...en conflit avec le Gouvernement fédéral, farouchement opposés contre l’abolition de l’Esclavage touchant les Africains.
Mais avec la fin de la guerre civile en 1865 et l’écrasement des confédérés par les troupes de L’Union fédérale...
...ces sudistes n’ont pas abandonné leur conviction de suprématie blanche ...
...en créant un clan dénommé KU KLUX KLAN, féroce et hyper raciste.
Et ramenons ce débat en France nous observons que le groupe dénommé » Génération identitaire » est ni plus ni moins que...
... les mutants du KU KLUX KLAN avec la même conception raciale vis-à-vis des étrangers non indo européens.
Ils ne sont pas nombreux certes, mais bien organisés,très agressifs et appelés à se développer....
...avec l’apport de cette doctrine gouvernementale qu’est « le privilège blanc »
Dans ce cas, le communautarisme a un long avenir dans ce pays...
...car avec ces hommes dont la stratégie de l’écrevisse conseillée par Grand -mère ...
...doit être remplacée par la charge du rhinocéros avec intelligence mais sans faiblesse.
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Les chiffres de la Traite
UNE ESTIMATION DE LA TRAITE TRANSSSAHARIENNE*
Période Nombre d’esclaves
650-800 150 000
800-900 300 000
900-1 100 1 740 000
1100-1400 1 650 000
1400-1500 430 000
1500-1600 550 000
1600-1700 710 000
1700-1800 715 000
1800-1880 1 165 000
1880-1900 40 000
TOTAL 7 450 000
Source : Ralph A.Austen, « The Trans-Saharian Slave Trade : A Tentative Census », dans The Uncommon Market : Essays in the Economic History of the Atlantic Slave Trade, sous la direction de Henry A.Gemery et Jan. S. Hogendorn, New York, The Academic Press, 1979, p.66.
LES CHIFFRES DU COMMERCE TRIANGULAIRE*
Pays transportés Nombre d’esclaves
Portugal et Brésil 4 650 000
Espagne et Cuba 1 600 000
France et Antilles françaises 1 250 000
Pays-Bas 500 000
Colonies britanniques d’Amérique 300 000
du Nord et Etats-Unis
Danemark 50 000
Autres 50 000
Total : 11 000 0000
LES PAYS DE DEPORTATION*
Brésil 4 000 000
Empire espagnol 2 500 000
Antilles britanniques 2 000 000
Antilles françaises et Guyane 1 600 000
Colonies britanniques d’Amérique 500 000
Du Nord et Etats-Unis
Antilles Néerlandaises et Surinam 500 000
Antilles danoises 28 000
Europe 200 000
Total : 11 328 000
LES SECTEURS D’ACTIVITE*
Plantations de sucre 6 000 000
Plantations de café 2 000 000
Mines 1 000 000
Travail domestique 1 000 000
Champs de coton 500 000
Champs de cacao 250 000
Construction 250 000
Total 11 000 000
*Source : Hugh Thomas, The Slave Trade : the History of the Atlantic Slave Trade,1440-1870, New York, Simon and Shuster, 1997, pp.804-805.
La traite négrière européenne : VÉRITÉ ET MENSONGES
l’actualité récente (conférence de Durban contre le racisme, montée en puissance des revendications pour les réparations...) a relancer l’intérêt du public pour cette page d’histoire tragique qu’est la traite négrière européenne.
Après une lutte acharnée, la République Française, sous l’impulsion de la députée de la Guyane, Mme Christiane Taubira-Delanon, a finalement reconnu en mai 2001, la traite négrière européenne comme un "Crime contre l’Humanité".
Cependant, le monde noir n’a pas encore vraiment saisit l’importance du combat à mener pour l’obtention des réparations. La raison majeure de cette immobilité tient au fait que les analyses historiques de la traite négrière demeurent trop souvent sous l’emprise d’un européocentrisme dogmatique et hypocrite.
Les moyens médiatiques mise en place pour culpabiliser les Nègres et répandre de fausses vérités sont colossaux. Les idées les plus couramment véhiculées sont que les Africains vivaient tous à l’état sauvage à l’arrivée des Européens, que les rois africains ont joyeusement vendu des captifs aux négriers européens, voir qu’il fallait évangéliser et civiliser des Nègres encore cannibales, etc.
Ainsi, le troisième ouvrage de Jean-Philippe Omotunde, vous propose un destruction méthodique des arguments utilisés par les Européens pour justifier la traite négrière et culpabiliser les Nègres dans le but d’édulcolorer la question des réparations. Vous pensiez avoir tout lu sur la traite négrière, vous allez être surpris !
L’auteur /
Jean-Philippe Omotunde, chercheur en histoire, conseiller en communication et originaire de la Guadeloupe, lève pour vous le voile dans son troisième ouvrage, sur les mensonges historiques de la traite négrière européenne.
La traite négrière européenne : VERITE ET MENSONGES
l’actualité récente (conférence de Durban contre le racisme, montée en puissance des revendications pour les réparations...) a relancer l’intérêt du public pour cette page d’histoire tragique qu’est la traite négrière européenne.
Après une lutte acharnée, la République Française, sous l’impulsion de la députée de la Guyane, Mme Christiane Taubira-Delanon, a finalement reconnu en mai 2001, la traite négrière européenne comme un "Crime contre l’Humanité".
Cependant, le monde noir n’a pas encore vraiment saisit l’importance du combat à mener pour l’obtention des réparations. La raison majeure de cette immobilité tient au fait que les analyses historiques de la traite négrière demeurent trop souvent sous l’emprise d’un européocentrisme dogmatique et hypocrite.
Les moyens médiatiques mise en place pour culpabiliser les Nègres et répandre de fausses vérités sont colossaux. Les idées les plus couramment véhiculées sont que les Africains vivaient tous à l’état sauvage à l’arrivée des Européens, que les rois africains ont joyeusement vendu des captifs aux négriers européens, voir qu’il fallait évangéliser et civiliser des Nègres encore cannibales, etc.
Ainsi, le troisième ouvrage de Jean-Philippe Omotunde, vous propose un destruction méthodique des arguments utilisés par les Européens pour justifier la traite négrière et culpabiliser les Nègres dans le but d’édulcolorer la question des réparations. Vous pensiez avoir tout lu sur la traite négrière, vous allez être surpris !
L’auteur /
Jean-Philippe Omotunde, chercheur en histoire, conseiller en communication et originaire de la Guadeloupe, lève pour vous le voile dans son troisième ouvrage, sur les mensonges historiques de la traite négrière européenne.