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Le point de vue de Léonce Lebrun
La Race, suite et fin
La France est la Nation championne de toute catégorie dans l’utilisation d’un vocabulaire qui jette le discrédit sur les communautés minoritaires de ce pays les éloignant du centre de gravité sociétale qu'est la SOLIDARITE des peuples…
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Aissi donc on relève les entrants..Communautarisme séparatisme qui attaquent de front le monde musulman les Africaine et autres afrodescendants, et le dernier arrivé… « Privilège blanc » qui ouvre la porte à toutes les exactions raciales perpétrées par les identitaires très nombreux en cette terre française.
Mais alors pourquoi vouloir supprimer le mot Race dans le langage populaire et les écrits alors que les expressions, Noir, Blanc font les beaux jours de la presse, marquant une différence très nette entre les individus, faisant la part belle à la race précisément indo européenne.
Car la France semble oublier que les troubles de nos jours sont la conséquence d’un passé peu glorieux…
…qu’on se rappelle qu’en 1945 elle fut sauvée de justesse de la domination allemande grâce à une mobilisation mondiale entraînant de millions de morts, qui eut dû entrainer de la modestie dans sa diplomatie…
…Car dès la fin de la guerre elle se livrait à des luttes colonialistes contre des peuples qui revendiquaient leur liberté, entre autre l’Indochine et l’Algérie.
Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que jus qu’à le moitié du 20ème siècle la France exerçait une tutelle sur plus de 110 millions non pas de citoyens mais des indigènes aux droits réduits…
…qu’après la période dite de décolonisation, elle a conservé les territoires dits outre mer qui lui vaut d’occuper deux tiers des océans, avec de revenus conséquents.
Alors il ne faut perdre de vue que toutes les mémoires ne sont pas courtes…
…que demain sur le sol français on sera confronté aux commandos libyens syriens et autres en guise de représailles dont le peuple en souffrira à cause du peu des discernement de ses dirigeants passés et présents.
Mais quoiqu’il en soit, il y aura toujours des Nègres des Asiatique les Latinos de indoeuropéens, qui font partie intégrante de la Race Humaine
Hymne de CUBA, Ile de la CARAIBE
https://www.youtube.com/watch?v=IMKe6QVjT84
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Aimé Césaire
Aimé Césaire, de son nom complet Aimé Fernand David Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe , Martinique et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France, est un poète et homme politique .
Il est l'un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu.
Biographie
Les jeunes années
Aime CESAIRE fait partie d'une famille de sept enfants , son père était fonctionnaire et sa mère couturière. Son grand-père fut le premier enseignant noir en Martinique et sa grand-mère, contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire , elle enseigna très tôt à ses petits-enfants la lecture et l'écriture
De 1919 à 1924, Aimé Césaire fréquente l'école primaire de Basse-Pointe, où son père est contrôleur des contributions, puis obtient une bourse pour le lycée Victor Schoelcher à Fort-de-France.
En septembre 1931, il arrive à Paris en tant que boursier du gouvernement français pour entrer en classe d'hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand où, dès le premier jour, il rencontre Léopold Sédar Senghor, avec qui il noue une amitié qui durera jusqu'à la mort de ce dernier.
Émergence du concept de négritude
Au contact des jeunes africains étudiant à Paris, Aimé Césaire et son ami guyanais Léon Gontran Damas, qu’il connaît depuis la Martinique, découvrent progressivement une part refoulée de leur identité, la composante africaine, victime de l'aliénation culturelle caractérisant les sociétés coloniales de Martinique et de Guyane.
En septembre 1934, Césaire fonde, avec d’autres étudiants antillo-guyanais et africains parmi lesquels Léon Gontran Damas, le Guadeloupéen Guy Tirolien, les Sénégalais Léopold Sédar Senghor et Birago Diop, le journal L'Étudiant noir. C’est dans les pages de cette revue qu’apparaîtra pour la première fois le terme de -Négritude -.
Ce concept, forgé par Aimé Césaire en réaction à l’oppression culturelle du système colonial français, vise à rejeter d’une part le projet français d’assimilation culturelle et à promouvoir l’Afrique et sa culture, dévalorisées par le racisme issu de l'idéologie colonialiste.
Construit contre l'idéologie coloniale française de l'époque, le projet de la Négritude est plus culturel que politique. Il s’agit, au delà d’une vision partisane et raciale du monde, d’un humanisme actif et concret, à destination de tous les opprimés de la planète. Césaire déclare en effet, Je suis de la race de ceux qu’on opprime .
Ayant réussi en 1935 le concours d'entrée à l'École normale supérieure, Césaire passe l'été en Dalmatie chez son ami Petar Guberina et commence à y écrire le Cahier d'un retour au pays natal, qu'il achèvera en 1938. Il lit en 1936 la traduction de l’Histoire de la civilisation africaine de Frobenius. Il prépare sa sortie en 1938 de l'École normale supérieure avec un mémoire .
Le Thème du Sud dans la littérature afro-américaine des USA. Épousant en 1937 une étudiante martiniquaise, Suzanne Roussi, Aimé Césaire, agrégé de lettres, rentre en Martinique en 1939, pour enseigner, tout comme son épouse, au lycée Schœlcher.
Le combat culturel sous le régime de Vichy
La situation martiniquaise à la fin des années 1930 est celle d'un pays en proie à une aliénation culturelle profonde, les élites privilégiant avant tout les références arrivant de la France, métropole coloniale.
En matière de littérature, les rares ouvrages martiniquais de l'époque vont jusqu'à revêtir un exotisme de bon aloi, pastichant le regard extérieur manifeste dans les quelques livres français mentionnant la Martinique.
Ce doudouisme, dont des auteurs tels que Mayotte Capécia sont les tenants, allait nettement alimenter les clichés frappant la population martiniquaise.
C'est en réaction à cette situation que le couple Césaire, épaulé par d'autres intellectuels martiniquais comme René Ménil, Georges Gratiant et Aristide Maugée, fonde en 1941 la revue Tropiques.
Alors que la Seconde Guerre mondiale provoque le blocus de la Martinique par les États-Unis , qui ne font pas confiance au régime de collaboration de Vichy, les conditions de vie sur place se dégradent.
Le régime instauré par l’Amiral Robert, envoyé spécial du gouvernement de Vichy, est répressif. Dans ce contexte, la censure vise directement la revue Tropiques, qui paraîtra, avec difficulté, jusqu’en 1943.
Le conflit mondial marque également le passage en Martinique du poète surréaliste André Breton , qui relate ses péripéties dans un bref ouvrage, Martinique, charmeuse de serpents. Breton découvre la poésie de Césaire à travers le Cahier d'un retour au pays natal et le rencontre en 1941.
En 1943 il rédige la préface de l'édition bilingue du Cahier d'un retour au pays natal, publiée dans la revue Fontaine , n° 35 dirigée par Max-Pol Fouchet et en 1944 celle du recueil Les Armes miraculeuses, qui marque le ralliement de Césaire au surréalisme.
Surnommé le nègre fondamental , il influencera des auteurs tels que Frantz Fanon, Édouard Glissant qui ont été élèves de Césaire au lycée Schoelcher, le guadeloupéen Daniel Maximin et bien d'autres. Sa pensée et sa poésie ont également nettement marqué les intellectuels africains et noirs américains en lutte contre la colonisation et l'acculturation.
Après guerre, le combat politique
En 1945, Aimé Césaire, coopté par les élites communistes qui voient en lui le symbole d'un renouveau, est élu maire de Fort-de-France. Dans la foulée, il est également élu député, mandat qu'il conservera sans interruption jusqu'en 1993.
Son mandat, compte tenu de la situation économique et sociale d'une Martinique exsangue après des années de blocus et l'effondrement de l'industrie sucrière, est d'obtenir la départementalisation de la Martinique en 1946.
Il s'agit là d'une revendication qui remonte aux dernières années du XIXe siècle et qui avait pris corps en 1935, année du tricentenaire du rattachement de la Martinique à la France par Belain d'Esnambuc.
Peu comprise par de nombreux mouvements de gauche en Martinique déjà proches de l'indépendantisme, à contre-courant des mouvements de libération survenant déjà en Indochine, en Inde ou au Maghreb, cette mesure vise, selon Césaire, à lutter contre l'emprise béké sur la politique martiniquaise, son clientélisme, sa corruption et le conservatisme structurel qui s'y attache.
C'est, selon Césaire, par mesure d'assainissement, de modernisation, et pour permettre le développement économique et social de la Martinique, que le jeune député prend cette décision.
En 1947 Césaire crée avec Alioune Diop la revue Présence africaine. En 1948 paraît l'Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, préfacée par Jean-Paul Sartre, qui consacre le mouvement de la négritude .
En 1950, il publie Discours sur le colonialisme, où il met en exergue l'étroite parenté qu'il existe selon lui entre nazisme et colonialisme. Il y écrit entre autres choses /
-Oui, il vaudrait la peine d'étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d'Hitler et de l'hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle...
...qu'il porte en lui un Hitler qui s'ignore, qu'Hitler l'habite, qu'Hitler est son démon, que s'il le vitupère, c'est par manque de logique, et qu'au fond, ce qu'il ne pardonne pas à Hitler, ce n'est pas le crime en soi, le crime contre l'homme, ce n'est pas l'humiliation de l'homme en soi, c'est le crime contre l'homme blanc...
...c'est l'humiliation contre l'homme blanc, et d'avoir appliqué à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu'ici que les arabes d'Algérie, les colonies de l'Inde et les nègres d'Afrique-
S'opposant au Parti communiste français sur la question de la déstalinisation, Aimé Césaire quitte le PC en 1956, s'inscrit au Parti du regroupement africain et des fédéralistes, puis fonde deux ans plus tard le Parti progressiste martiniquais , PPM, au sein duquel il va revendiquer l'autonomie de la Martinique.
Il siège à l'Assemblée nationale comme non inscrit de 1958 à 1978, puis comme apparenté socialiste de 1978 à 1993.
Aimé Césaire restera maire de Fort-de-France jusqu'en 2001. Le développement de la capitale de la Martinique depuis la Seconde Guerre Mondiale est caractérisé par un exode rural massif, provoqué par le déclin de l'industrie sucrière et l'explosion démographique créée par l'amélioration des conditions sanitaires de la population.
L'émergence de quartiers populaires constituant une base électorale stable pour le PPM, et la création d'emplois pléthoriques à la mairie de Fort-de-France furent les solutions trouvées pour parer à court terme aux urgences sociales de l'époque.
La politique culturelle d'Aimé Césaire est incarnée par sa volonté de mettre la culture à la portée du peuple et de valoriser les artistes du terroir.
Elle est marquée par la mise en place des premiers festivals annuels de Fort-de-France en 1972, avec la collaboration de Jean-Marie Serreau et Yvan Labéjof.
Puis la mise en place d'une structure culturelle permanente grâce à l'installation au Parc Floral de Fort-de-France et dans les quartiers, pour la première fois en Martinique d'une équipe professionnelle autour de Yves Marie Séraline missionné pour cette tâche, à partir de août 1974.
En 1976, à partir des fondations de l'équipe de l'office de la culture provisoire, ce sera la création officielle du Service Municipal d'Action Culturelle , SERMAC dirigé par Jean-Paul Césaire.
Qui par le biais d'ateliers d'arts populaires , danse, artisanat, musique et du prestigieux Festival de Fort-de-France, met en avant des parts jusqu'alors méprisées de la culture martiniquaise.Le Sermac est dirigé depuis quelques années par Lydie Bétis.
Son Discours du colonialisme fut pour la première fois au programme du baccalauréat littéraire français en 1994, avec le Cahier d'un retour au pays natal.
Aimé Césaire s'est retiré de la vie politique , et notamment de la mairie de Fort-de-France en 2001, au profit de Serge Letchimy, mais reste un personnage incontournable de l'histoire martiniquaise jusqu'à sa mort. Après le décès de son camarade Senghor, il est resté l'un des derniers fondateurs de la pensée négritudiste.
Jusqu'à sa mort, Aimé Césaire a toujours été sollicité et influent. On notera sa réaction à la loi française du 23 février 2005 sur les aspects positifs de la colonisation qu'il faudrait évoquer dans les programmes scolaires, loi dont il dénonce la lettre et l'esprit et qui l'amène à refuser de recevoir l'actuel Chef de l'Exécutif.
En mars 2006, Aimé Césaire revient sur sa décision et reçoit le principal candidat de droite à la Présidence de la République puisque l'un des articles les plus controversés de la loi du 23 février 2005 a été abrogé. Il commente ainsi sa rencontre .
C'est un homme nouveau. On sent en lui une force, une volonté, des idées. C'est sur cette base-là que nous le jugerons
Durant la campagne de l'élection présidentielle française de 2007, il soutient activement la candidate socialiste, en l'accompagnant lors du dernier rassemblement de sa vie publique. Vous nous apportez la confiance et permettez-moi de vous dire aussi l'espérance
Rétrospectivement, le cheminement politique d'Aimé Césaire apparaît étrangement contourné, en contraste avec la pensée de la négritude qu'il a développée par ailleurs.
Tour à tour assimilationniste ,départementaliste, indépendantiste et autonomiste , sans que l'on sache précisément ce qu'il entendait par là, Césaire semble avoir été davantage à la remorque des initiatives prises par les gouvernements métropolitains , en matière de décentralisation tout particulièrement qu'un élément moteur de l'émancipation de son peuple.
Il restera sans doute dans les mémoires comme le nègre fondamental et comme l'un des plus grands poètes en langue française du XXe siècle, peut-être le plus grand, mais non comme un chef politique ayant véritablement influencé son époque
Décès
Le 9 avril 2008, il est hospitalisé au CHU Pierre Zobda Quitman de Fort-de-France pour des problèmes cardiaques. Son état de santé s'y aggrave et il décède le 17 avril 2008 au matin
Hommages
Dès l'annonce de sa mort, de nombreuses personnalités politiques et littéraires lui ont rendu hommage comme le président de la République française , l'ancien président sénégalais Abdou Diouf ou l'écrivain René Depestre.
Certaines initiatives ont soulevé le principe de son entrée au Panthéon et une pétition a été mise en ligne pour qu'il soit inhumé au Panthéon le 10 mai 2008
Des obsèques sonenelles lui ont été rendues le 20 avril 2008 à Fort-de- France, en présence du chef de l'État. Un grand discours a été prononcé par Pierre Aliker, son ancien premier adjoint à la mairie de Fort-de-France, âgé de 101 ans.
Le président de la République n'a pas donné de discours mais s'est incliné devant la dépouille, devant plusieurs milliers de personnes réunies au stade de Dillon Il est inhumé au cimetière La Joyaux près de Fort-de-France. Sur sa tombe sont inscrits des mots choisis par Aimé Césaire lui-même et extraits de son Calendrier lagunaire .
La pression atmosphérique ou plutôt l'historique
Agrandit démesurément mes maux
Même si elle rend somptueux certains de mes mots
Son parcours politique
De 1945 à 2001 , maire de Fort-de-France , durant 56 ans
De 1945 à 1993 , député de la Martinique , durant 48 ans
De 1983 à 1986 , président du Conseil régional de Martinique
De 1945 à 1949 et 1955 à 1970 , conseiller général de Fort-de-France
Citations
La faiblesse de beaucoup d'hommes est qu'ils ne savent devenir ni une pierre ni un arbre. 1948, cité par Janine Fontaine. La Médecine du corps énergétique. p. 237, Robert Laffont
La colonisation, je le répète, déshumanise l’homme même le plus civilisé , l’action coloniale, l’entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l’homme indigène et justifiée par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l’entreprend...
... Le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s’habitue à voir dans l’autre la bête, s’entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête. .Discours sur le colonialisme, 1950.
-Je ne me veux ni Messie, ni Mhadi, je n'ai pour arme que ma parole, je parle et j'éveille, je ne suis pas un redresseur de torts, pas un faiseur de miracles, je suis un redresseur de vie, je parle et je rends l'Afrique à elle même, je parle et je rends l'Afrique au monde...
...Je parle et, attaquant à leur base oppression et servitude, je rends possible pour la première fois possible, la fraternité...
Œuvres
Poésie
Cahier d'un retour au pays natal, Revue Volontés n°20, 1939, Pierre Bordas 1947, Présence africaine, Paris, 1956.
Les Armes miraculeuses, 1946, Gallimard, Paris, 1970
Soleil cou coupé, 1947, Éditions K., Paris, 1948
Corps perdu , gravures de Picasso, Éditions Fragrance, Paris, 1950
Ferrements, Seuil, Paris, 1960, 1991
Cadastre, Seuil, Paris, 1961
Moi, laminaire, Seuil, Paris, 1982
La Poésie, Seuil, Paris, 1994
Théâtre
Et les chiens se taisaient, Présence Africaine, Paris, 1958, 1997
La Tragédie du roi Christophe, Présence Africaine, Paris, 1963, 1993
Une saison au Congo, Seuil, Paris, 1966, 2001
Une tempête, d'après La Tempête de William Shakespeare , adaptation pour un théâtre nègre, Seuil, Paris, 1969, 1997
Essais
Esclavage et colonisation, Presses Universitaires de France, Paris, 1948, réédition , Victor Schoelcher et l'abolition de l'esclavage, Éditions Le Capucin, Lectoure, 2004
Discours sur le colonialisme, éditions Réclames, Paris, 1950 , éditions Présence africaine, 1955
Discours sur la négritude, 1987, Paris, Présence Africaine, 2004 , avec le Discours sur le colonialisme.
Histoire
Toussaint Louverture, La révolution Française et le problème colonial, Présence Africaine, Paris, 1962
Entretiens
Rencontre avec un nègre fondamental, Entretiens avec Patrice Louis, Arléa, Paris, 2004
Nègre je suis, nègre je resterai, Entretiens avec Françoise Vergès, Albin Michel, Paris, 2005
Enregistrement audio
Aimé Césaire, Hatier, Paris, Les Voix de l'écriture, 1994
Monographies
Alliot, David, Aimé Césaire le nègre universel, Gollion , Suisse, Infolio, 2008.
Alliot David, Le tapuscrit du Cahier d'un retour au pays natal d'Aimé Césaire, Paris, Assemblée nationale, 2008.
Cailler, Bernadette, Proposition poétique une lecture de l'œuvre d'Aimé Césaire, Naaman, Sherbrooke, , Québec, 1976 , Nouvelles du Sud, Paris, 2000.
Carpentier, Gilles, Scandale de bronze lettre à Aimé Césaire, Seuil, Paris, 1994.
Confiant, Raphaël, Aimé Césaire. Une traversée paradoxale du siècle, Paris, Stock, 1994.
Delas, Daniel, Portrait littéraire, Hachette, Paris, 1991.
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Ouvrages collectifs
Tshitenge Lubabu Muitibile K. , éd., Césaire et Nous. Une rencontre entre l'Afrique et les Amériques au XXIe siècle , Cauris Éditions, Bamako, 2004.
Centre césairien d'études et de recherches, Aimé Césaire. Une pensée pour le XXIe siècle , Présence Africaine, Paris, 2003.
Aimé Césaire ou l'Athanor d'un alchimiste Actes du premier colloque international sur l'œuvre littéraire d'Aimé Césaire, Paris, 21-23 novembre 1985, Éditions caribéennes, Paris, 1987.
Aimé Césaire, n° spécial 832-833, Europe, Paris, septembre 1998.
Césaire 70, travaux réunis et présentés par Mbwil a Mpaang et Martin Steins, Silex, Paris, 2004.
Leiner, Jacqueline , éd., Soleil éclaté mélanges offerts à Aimé Césaire à l'occasion de son soixante-dixième anniversaire, G. Narr, Tübingen, 1985.
Thebia-Melsan, Annick et Lamoureux, Gérard , éd., Aimé Césaire, pour regarder le siècle en face, Maisonneuve et Larose, Paris, 2000.
Toumso, Roger et Leier, Jacqueline , éd. Aimé Césaire, du singulier à l'universel , Actes du colloque international de Fort-de-France, 28-30 juin 1993, n° spécial d'Œuvres et Critiques, 1994.
L'aéroport Martinique - Aimé Césaire
Par arrêté du ministre des Transports, de l'Équipement, du Tourisme et de la Mer, , en date du 15 janvier 2007, l'aéroport de Fort-de-France - Le Lamentin a été rebaptisé « Aéroport Martinique - Aimé Césaire .
Filmographie
1976 , Martinique, Aimé Césaire, un homme une terre, documentaire de Sarah Maldoror avec la participation de Michel Leiris, CRS, , Les amphis de la cinquième 1986 , Miami, Martinique, Aimé Césaire, le masque des mots, , documentaire de Sarah Maldoror
1991 , La Manière Nègre ou Aimé Césaire, chemin faisant, , documentaire de Jean Daniel Lafond, Québec
1994 , Aimé Césaire, une voix pour l'histoire, réalisé par Euzhan Palcy. Ce documentaire se divise en 3 parties
L'île veilleuse, Le premier volet retrace, à travers des témoignages d'hommes politiques et d'intellectuels, d'images d'archives et de photos, l'engagement du poète Aimé Cesaire au service de la négritude.
Au rendez-vous de la conquête , Le deuxième volet débute par les années de formation intellectuelle du poète et finit avec les années 1950. Témoignages, archives et lectures de textes du poète et de l'homme engagé.
La force de regarder demain: Le dernier volet aborde les problèmes actuels du , grand cri nègre . Archives, témoignages et lectures d'extraits des œuvres du poète et de l'homme de théâtre émaillent les interviews.
2006 , Césaire raconte Césaire, DVD, par Patrice Louis, LivresAntilles.com
2007 , Aimé Césaire, Un nègre fondamental,, écrit par François Fèvre, réalisé par Laurent Chevallier et Laurent Hasse, Production , 2f Productions, France 5, RFO, diffusé sur France 5 le 9 novembre 2007 à 20 h 40 et le 11 novembre 2007 à 9 h 45.